Kassim Meristil, enfants des ombres

C'est l'histoire d'une noble nommée Amelia Meristil, fille de Eduard Meristil et Josseliane Meristil, noble appartenant à la cours. Toutes sa jeunesse, elle fut chouchouté par ses parents et lorsque vint l’âge de se marier, il lui fut présenté une dizaine de prétendants. Ils avaient tous des qualités extraordinaires, des terres immenses et d'énormes fortunes... Mais elle choisis un simple comte, le comte Mathial Renigord. Le beau jeune homme sut faire chavirer le cœur de la jeune Dame, malgré qu'il soit l'un des moins riches. Mais ayant choisis cet homme et pas un autre, elle se maria avec lui. Tout allais pour le mieux. Jusqu'au jour de l’accouchement.

Amelia donna naissance à un garçon qu'elle nomma Kassim. Mais lorsqu'elle voulut le prendre dans ses bras, elle remarqua que l'ombre du poupon ne bougea pas. À ce moment-là, Mathial eut un sourire étrange. Ils se concertèrent et Mathial réussit à faire garder le silence à sa femme. Ainsi, ils continuèrent leur vie simple sans que rien ne les gênes. Sauf que lors des deux ans de Kassim, Mathial disparut soudain de la circulation. Amelia fut triste de la disparition de son mari, mais ne put rien y faire, à part mandater des gens pour le chercher: un échec... Le jeune Kassim fut alors élever par sa mère seule, ne savant pas comment gérer l'enfant assez turbulent. Kassim n'avait de cesse de faire des bêtises et on lui reprocha de voler alors qu'il n'avait que six années. Pourtant, il n'avait pas été vu distinctement dans les lieux où il aurait volé, mais on voyait toujours son bras et l'objet disparu dans ses mains. Les coïncidences ne plaisaient pas, mais restait de simples coïncidences. Car voilà, personne ne savait pour les étrange pouvoir de Kassim. Il avait vite compris que son ombre n'était pas qu'une simple ombre. Et pour ce qui est de la manière dont il apprit à maitriser son pouvoir... Lorsque sa mère, consciente de son pouvoir, lui demanda comment il avait fait pour comprendre comment l'utiliser, il répondit simplement que papa lui avait expliqué. Elle fut troublée par ces mots. Son mari avait disparu depuis si longtemps qu'elle le croyait mort...

Ce fut aux sept ans de Kassim que le mystère s'éclaircit. Lorsque Kassim eut sa première pensée de meurtre. Il allait jouer dans la cour de sa maison avec le chien de la famille, lorsqu'il lui vint l'idée de lui enfoncer une fourchette entre les deux yeux. Il alla chercher l'objet, lorsque sa mère déboucha et lui demanda ce qu'il faisait. Il lui répondit simplement qu'il allait utiliser la fourchette sur le chien, ce qui valut à la mère de le regarder avec horreur. Elle tenta en vain de l'arrêter, mais elle ne fit qu'attiser sa volonté de tuer. Alors que la situation semblait désespérée, une ombre apparue derrière Kassim et lui saisit les épaules. Le garçon se retourna et cria alors sa joie avant de sauter dans les bras de la créature :


Amelia fut tétanisé. Devant elle se tenait un démon et son fils venait de l'appelait "papa". Elle ne comprenait plus... Quand soudain l'ombre pri la forme de Mathial. Elle compri tout de suite, mais réagit comme suit:


Sur ces mots, Mathial prit l'enfant et l'emmena à l'intérieur pour lui montrer des techniques de méditations. Lorsqu'il eut finit, il laissa l'enfant en lui caressant simplement les cheveux avant de disparaitre.

Amelia mit du temps à accepter le fait qu'elle avait fait un enfant avec un démon... Elle songea même au suicide, car elle était une honte pour sa caste, mais elle ne le fit pas pour l'enfant. Depuis que son démon de mari était intervenu, Kassim était devenue un vrai petit ange ou, du moins, un gentil petit diable ! Mais rester vivre en ville après tout ça lui semblait trop dur, donc elle décida d'emménager dans une maison dans le petit village du lac Hylia alors que son fils venait d'avoir 11 ans. Kassim s'y adapta vite. Le stand pêche devint un de ses lieux favoris. Il péchait à peu près tous les jours où il pouvait et quand il ne pouvait pas, il se baladait autour du lac, se baignant dans les rivières en amont, méditant au bord de l'eau et visitant les îles du lac. Aussi, pour passer le temps, il lisait les histoires des héros légendaires. Et il s'entraînait au pugilat en solitaire à ses heures perdues. Il ne se passait rien de merveilleusement excitant jusqu'à ses 16 ans où il fut accepté en tant que garde-pêche dans le village. Il était heureux et rien ne semblait pouvoir ternir son bonheur... Rien sauf l'apparition de son père à ses 20 ans.

Il se promenait le long du lac lorsqu'il décida d'aller sur une île au loin. Il y arriva et sentit une chose étrange. Son père apparu alors derrière lui, transformer en Mathial :


Son père se rechangea en ombre parfaite et regarda son fils avec son sourire macabre. Kassim avait changé d'avis sur lui depuis qu'il savait comment il avait fait pour séduire sa mère et qu'il savait sa nature exacte, mais il le laissa parler :


Et ainsi commencèrent les entraînements hebdomadaires de Kassim. Toutes les semaines, son père lui réservait 15 heures d'entrainement au maniement de l'épée, lui en donnant une et les bases pour maitriser ses pouvoirs. Au début, Kassim ne vint pas... Mais la curiosité prit le dessus. Il s'entraîna donc avec son père jusqu'à ses 25 ans. Alors qu'il allait venir pour aller à leur lieu d'entrainement classique, il vit son père apparaitre devant lui :


Kassim fut surpris. Son père avait plutôt tendance à être mielleux dans ses propos, pour pouvoir mieux se faire écouter. Mais là, il semblait juste normal, voire triste.


Kassim fut émue. Ce n'était rien d'autres qu'un " Je t'aime mon fils" caché pour ne pas casser l'image de démon maléfique. Cela toucha sincèrement Kassim, mais il n'eut pas le temps de remercier son père qui disparut aussitôt.

Le reste de la semaine fut terne... Son travail ne l'intéresser plus et après ce que son père lui avait dit, il n'avait plus qu'une envie, c'était de visiter le monde et retrouver son père ce fameux jour, le jour ou tout se joueras pour lui et son géniteur... Ainsi, Kassim prit un sac et partit du Lac, décidant de remonter le fleuve Zora.