| | Invité Invité | Sujet: Journal de l'Elu de Din Mar 28 Oct - 23:56 |
| Dur d'imaginer un Seigneur du Malin avec un journal intime, hein ? Et pourtant... Pourtant, lui aussi garde une trace de ce qui a eu lieu dans une époque où une autre. Généralement écrit à chaud pour lui, juste après le RP ou le texte.
Les entrées sont rangées de manière à ce que l'histoire soit compréhensible, donc... plus ou moins par ordre chronologique, avec soit le texte en spoiler soit le lien du RP correspondant.
(Dans l'absolu, c'est humoristique/parodique. Je doute que Ganondorf ait un journal intime.)
- code du journal, par Kee-Mey ♥:
- Code:
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<div class="cadre-journal"><div class="titre-journal">titre</div> <div class="pres-journal"> [i]Le texte[/i] </div> [spoiler="Texte"]Le texte [/spoiler] [url=le RP]le RP[/url] </div>
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mar 11 Nov - 12:24, édité 7 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Mer 29 Oct - 0:19 |
| Des retrouvailles marquantes
Hé, journal, tu ne devineras jamais quoi ?
Le palais est enfin à moi...
Oh, bien sûr, tout ne s'est pas passé comme prévu, tu sais ? J'aurais voulu récupérer la couineuse, mais ce n'est qu'un contretemps. Après tout... Après tout, elle finirait bien se montrer...
Et je devrais dormir, au lieu de t'écrire. J'ai essayé, vraiment, mais il y avait cette boite en bois, gravée par des mains d'enfant qui étaient miennes, qui m'a empêché de me reposer. Parce que... Parmi tous les soldats morts, je ne pensais pas le retrouver.
Khinjar, garde du palais. Khinjar, mon ami... Khin.
- Texte:
Encore une fois, je regardai le champ de bataille qu’était devenu la cour, et mes hommes qui tiraient les cadavres, tous bords confondus, pour en faire un tas qui serait bientôt consumé. Il y avait eu trop de morts, pendant ma prise de pouvoir, pour que je puisse me permettre d’offrir aux morts des rites funéraires. Je n’aurais pas dû rester là, et pourtant je voulais contempler ma victoire sans faux-semblants. J’avais pris le pouvoir, certes, mais Zelda s’était enfuie… Je me figeai soudainement alors que mon regard se posa sur le visage d’un garde. Ses yeux oscillant entre vert et gris étaient figés dans une expression surprise, sa bouche avait laissé échapper un mélange de salive et de sang qui maculait son menton. Ses cheveux blonds étaient poisseux de boue, de sang, de marques de la bataille qui venait d’avoir lieu.
“Seigneur Ganondorf… Puis-je vous être utile ?”, demanda le jeune Sheika que j’avais pris sous mon aile, me faisant détourner le regard de lui.
“Je te remercie, Soren.”, commençai-je, conscient que j’avais été surpris dans un moment de faiblesse. “Occupe toi du décompte des prisonniers, et fais les mettre dans des cellules adaptées.”
Je me détournai de lui alors qu’il s’éloignait : les flammes léchaient déjà le visage de Khinjar, et je n’avais pas le temps d’assister à plus… Il appartenait au passé, voilà tout.
Je détestais lorsque je décidais quelque chose et qu’il en était autrement. Et pourtant, j’étais à présent dans mes appartements, qui donnaient sur la cour, à observer pensivement le brasier. Khinjar… La première fois que je l’avais rencontré, j’étais encore assez jeune pour ne pas être capable de prononcer son nom correctement, peu habitué aux sonorités étrangères. J’avais une excuse - mes 5 ans et demi - et il avait rapidement décrété que “Khin” serait largement suffisant, et qu’il se connait le droit de m’appeler “Gan”... J’avais eu beau protester, il était de deux ans mon aîné et avait simplement ri, avant de me mettre au défi de l’attraper.
Fier, il m’avait appris qu’il suivait à présent son père pour apprendre le métier. Sa caravane était restée une semaine, période où son père venait négocier quelques produits des Pics Blancs avec quelques spécialités Gérudo, puis ils étaient tous repartis. Mais l’année suivante, à la même période, il était revenu. Et l’année suivante, et celles encore après... à chaque fois, nous passions la semaine à jouer, dès que nous avions un moment de libre ensemble. Les après-midis, lorsque nous étions jeunes, aux heures où les personnes sensées se reposaient pour éviter le moment le plus chaud de la journée.
Mais peu à peu, mes devoirs prenaient plus de temps, et son père insistait pour qu’il assiste aux négociations… Peu à peu, nos après-midis tiraient vers les soirées, et je m’abreuvais de l’extérieur, à ses côtés. Khin voyageait beaucoup, et grâce à lui je découvrais les territoires qui n’étaient en rien semblables au désert que j’avais cotôyé toute ma vie. Nous passions des soirées, puis des nuits entières allongés dans ce désert qui était mon univers, roulés dans une fourrure pour nous protéger du froid, à parler en regardant les étoiles…
L’odeur de chair brûlée s’élevait dans les airs, atroce. Je n’aurais pas été en train de contempler ce qui brûlait actuellement, je n’aurais pas sû dire que ça n’était pas du cochon qui était en train d’être braisé. Alors je gardais mes yeux sur les flammes, pour ne pas oublier. Khinjar m’avait donné l’envie de l’extérieur. D’autre chose que le désert… Et à présent que ce que je lui avais annoncé, lors de notre dernière soirée ensemble, s’était réalisé... Il ne pouvais plus réellement confirmer ce fait. J’avais presque l’impression que c’était hier…
“La prochaine fois que nous nous verrons, je serai roi.”, lui annonçais-je, posant mon regard d’or dans le sien.
Il se redressa sur un coude et me fixa, sans rien répondre pendant un long moment que je trouvais presque gênant. C’était sa manière d’intégrer l’information, je le savais bien, et je savais aussi que j’aurais pu le tenir au courant avant. Mais cela marquait la fin de quelque chose, et je n’avais pas eu envie d’y penser avant, tout simplement.
“Je me doute bien, oui…”, commença-t-il, pensif. “Ca changera quoi ?”
Je lui expliquai alors les devoirs qui m’incomberaient, dont nous n’avions jamais parlé, trop occupés en une semaine à nous résumer l’année où nous ne nous étions pas vus. Khinjar m’écoutait, et je me rendis compte que c’était bien la première fois que je parlais aussi longtemps. Généralement, c’était plutôt moi qui était pendu à ses lèvres… J’appréciai cela grandement, en réalité. Mais je cessai de parler, soudainement, lorsqu’il passa une main dans mes cheveux pour en attraper une longue mèche.
“Tu vas les couper, alors ?”
Usuellement, je portais mes cheveux en catogan bas, qui m’arrivait jusqu’aux reins, mais pour m’allonger dans le désert je les détachais souvent, comme c’était le cas ce soir. Je hochai la tête, intimidé par cette proximité soudaine. Je ne m’attendais pas à ce qu’il attrape mon long poignard recourbé, mais je n’eus aucun geste pour l’en empêcher. Je lui faisais absolument confiance, et lorsqu’il trancha la mèche qu’il tenait entre les doigts, je frémis.
“Ca me fera un souvenir… La prochaine fois qu’on se verra, je suppose que je ne pourrais plus me permettre de t’appeler “Gan”, hein ?”
Etait-ce une note de tristesse que je distinguais dans sa voix ? Je me mordis la lèvre, et le regardai replier avec délicatesse la mèche rousse pour la ranger dans la poche de sa chemise. Il me sourit ensuite, et je sentis, pour la première fois, une pointe de peur à l’idée de prendre mes fonctions d’ici quelques mois. Pas que je pensais, même l’espace d’un instant, ne pas être capable de les remplir, mais plutôt… Je n’avais pas envie que ce temps se termine déjà. Je me laissai aller contre lui, me sentant gauche, mais immédiatement rassuré lorsqu’il passa un bras autour de mes épaules.
“C’est pas grave.. J’ai appris à prononcer Khinjar, depuis le temps… - Mais je n’ai pas envie que tu m’appelle Khinjar, Gan...”
Je relevai la tête vers lui, pour protester, ou lui dire que moi non plus… Je n’en savais rien, et je n’eus pas le temps d’apprendre ce que serait ma réponse car il m’embrassa. Je frissonnai avec violence au baiser, et ça n’avait rien à voir avec la température basse du désert de nuit. Je n’hésitais pas, non plus, à donner un coup de hanches pour me retrouver au dessus de lui, réagissant instinctivement comme si j’avais été avec une fille. S’il s’étonna, il ne protesta pas et je pus tirer sur sa chemise, qu’importe que ce soit un sein ou son pectoral finement ciselé que j’aille caresser… Khin eut un gémissement d’envie, qui trouva écho au fond de ma gorge sous forme d’un grondement. J’aurais pu m’arrêter, en sentant son excitation contre la mienne, et pourtant j’étais grisé de lui…
Peut-être, plus tard, je risquais de me poser des questions. Mais pour l’instant, j’étais blotti contre Khinjar, cherchant ma respiration, pleinement heureux. Ce fut seulement lorsque celle-ci fut stabilisée que je me décidai enfin à parler :
“Khin ? Je… - Chut.”
Je ne m’attendais pas à ce qu’il me bâillonne d’un baiser, ni qu’il roule pour me bloquer sous lui avec assurance, une main caressant mes flancs. Je n’hésitai pas à répondre à ses gestes, jusqu’à ce que sa main se focalise sur mes fesses, que ses doigts cherchent mon intimité… Je couinai, surpris, et lui jetai un regard outré qui le fit stopper son geste.
“Qu’est-ce que tu fais ? - On échange, c’est normal, non ? Ne me dis pas que tu es fatigué, Gan, je ne te croirai pas. - Mais… non ! Je suis un futur roi, pas… ! ”
Mon aîné eut un rire, léger, et passa sa main sur ma joue. Je me sentais stupide de réagir ainsi, et cela s’amplifia à son sourire.
“Et moi, je suis…?”, demanda-t-il, imitant mon incapacité à mettre des mots sur ce que j’avais essayé d’exprimer.
Pourtant, je compris, et je baissai le nez.
“Non… Mais… - Alors n’aie pas peur. Fait moi confiance, Gan… - Je n’ai pas peur ! Et je… te fais confiance... On peut aller dans ma chambre ?”
Ce n’était pas comme si pénétrer dans la forteresse était, pour moi, compliqué, même en étant discret… Et malgré ce que j’avais dit, j’avais un peu peur. Pourtant, Khinjar s’occupa de me faire oublier celle-ci avec une patience que je n’avais pas eu pour lui. Et nous finîmes par nous endormir, l’un contre l’autre, parfaitement heureux, comme si nous avions oublié qu’il repartait le lendemain...
Je me laissai aller à un soupir, alors que le bucher n’était plus qu’une colonne de fumée noire, les flammes s’étaient éteintes… j’aurais dû me détourner de la fenêtre depuis longtemps. J’aurais dû, vu l’heure à laquelle s’était déroulée l’attaque, aller dormir enfin… A la place, je me dirigeai vers les baraquements où dormaient les gardes du palais, absolument vides : ceux qui n’avaient pas été tués étaient à présent dans les cellules, jusqu’à nouvel ordre. Je m’énervais à repenser au matin, lorsque nous avions été tirés du lit par les gardes gérudos. Khinjar avait été accusé d’avoir violé les lois de l’hospitalité Gérudo, d’avoir profité d’un enfant alors qu’il était, aux yeux de nos lois, adulte. J’avais eu beau protester, ma position de futur roi n’avait rien arrangé : s’il avait eu la vie sauve, c’était uniquement par égard pour son père avec qui nous commercions depuis longtemps… Il n’avait, cependant, plus eu le droit de remettre les pieds dans le désert. La réprimande, pour ma part, n’avait pas été moins cuisante. Et je ne l’avais plus jamais revu…
J’avais pensé ne plus jamais le revoir et je l’avais oublié, tout simplement. Pourtant, je retrouvai sans mal sa chambre parmi les autres, reconnaissant certaines des affaires qu’il avait gardées depuis de longues années, qu’il avait toujours eues. Je ne savais pas pourquoi je ressentais le besoin de les parcourir du bout des doigts, si c’était de la profanation ou un devoir de mémoire. Et lorsque j’ouvris une boite en bois, maladroitement sculptée à l’époque où j’avais une douzaine d’années, je savais déjà ce que j’allais trouver là, sans vouloir y croire… Pourtant, c’était bien une longue mèche rousse qui y était déposée, et je refermai délicatement la boite pour la glisser sous mon armure.
“Crétin.”
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mar 11 Nov - 12:26, édité 2 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Mer 29 Oct - 0:53 |
| Payer le prix Salut, toi...
Peut-être devrais-je retourner à la fête, elle est après tout pour mon couronnement et mes 16 ans... Mais c'est déjà le second jour, je commence à être lassé. Plus qu'un, et tout redeviendra normal. Enfin...
J'ai posé la boucle d'oreille que Khin m'avait offerte, en pensant naïvement que cela me ferait faire un trait sur mes sentiments pour lui. Ce n'est pas encore ça. Ca viendra... J'ai beau penser à mon dos zébré de marques blanches, que Koume et Kotate s'efforcent de faire partir, j'ai beau me dire que ma place est ici, parmi les miennes, c'est comme... Si un petit morceau de moi était parti en même temps que lui.
Et au fond... On a eu beau me répéter que mes sentiments n'étaient dus qu'à une manipulation, qu'ils étaient faux, et qu'à mon âge je n'y connaissais rien... mais qui sont-elles, pour essayer de se mettre à ma place ainsi ?
Enfin... C'est beaucoup plus simple de faire croire qu'on a pas de sentiments plutôt que d'expliquer aux autres qu'on arrive pas à tirer un trait dessus, hein ? Et tu sais... Un jour, il disparaîtrons vraiment.
- Texte:
“Non ! Khin !”, criai-je, essayant de me dégager pour me précipiter vers lui.
Mais je m’étais levé à l’annonce de la sentence, et deux gerudo m’avaient fermement saisi les poignets. Je me débattis, sans grand succès. Je criai encore son nom, alors qu’on me trainait vers la citadelle.
“Khin ! Laissez moi ! Khiiin !”
Je ne m’attendais pas à la gifle, et j’eus un gémissement surpris, me laissant trainer dans la forteresse sans rien dire de plus. J’avais beau me devisser le cou, je n’arrivais plus à le voir… Je voulais lui dire au revoir, ce n’était pas possible… Qu’on se sépare comme ça, pas sur un “coiffe ta crinière”... Je fus ramené jusqu’à ma chambre, et enfermé.
“Tenez vous tranquille, mon prince.”, m’ordonna mon usuelle instructrice, et je sentais bien l’agacement dans sa voix. “Nous vous viendrons vous chercher tout à l’heure, quand nous aurons décidé de votre punition.”
Je m’assis sur le lit, encore sous le choc. Quelques heures plus tôt, nous dormions tranquillement, l’un contre l’autre… Comment est-ce que tout avait pu basculer, comment est-ce que les gerudos avaient pu refuser de voir que… C’était ma faute ? C’était moi qui l’avais invité dans la forteresse, parce que j’était stupide, j’avais peur, je… Voulais être dans un endroit que je connaissais pour accepter qu’il… me fasse sien… Je ramenai mes jambes à moi pour les serrer dans mes bras, refusant de pleurer. J’étais bientôt adulte, je n’avais pas à me laisser aller aux larmes…
Pourtant, je me sentais encore horriblement mal du réveil. De la manière dont les gardes avaient traité Khin comme un criminel… J’avais de suite su que la situation était mauvaise pour lui, et je n’avais rien réussi à dire. J’avais juste eu le temps de me lever, après qu’on l’ait trainé hors de la chambre… Un garde était resté avec moi, comme si d’un moment à l’autre Khin allait se dégager et essayer de me tuer, et j’avais vu son regard s’étrécir de colère devant mes cuisses maculées, et je m’étais senti mal d’être nu, d’être… jugé pour cela. Ca n’avait jamais gêné que je dorme avec quelqu’un, alors… D’accord, je n’aurais pas dû le faire entrer dans la forteresse, mais à part ça…
J’avais pu arriver à temps pour le procès, malgré l’insistance pour que je voie un médecin. Mais il n’était pas question, quand bien même je me sentais épuisé de la nuit, que je manque cela : j’allais dire la vérité et tout irait mieux… C’était ce que je pensais, au départ. Et j’avais vu notre histoire transformée en abus de confiance, en trahison de l’hospitalité… Outre l’humiliation que mon intimité soit l’objet d’un procès public, j’avais été choqué de voir une telle transformation… J’avais fait ce que j’avais pu : j’avais dit que c’était ma faute, que je l’avais invité, que j’avais voulu tout… Et ça n’avait rien changé. Oh, bien sûr, Khin m’avait jeté un regard de remerciements, mais à part ça… J’avais senti ma gorge se serrer. Je refusais qu’il soit tué à cause de moi…
Mais à présent, je réalisais qu’il était banni, et qu’au fond ça revenait au même pour moi : je ne le reverrais plus… J’eus un sanglot, à cette idée, et laissai enfin couler mes larmes. L’idée de ne plus le revoir m’était insupportable. L’idée qu’en ce moment même il était en train de repartir, sans que j’aie pu lui dire adieu… Je n’avais pas peur de la punition, je voulais… Je voulais le revoir une dernière fois, tout simplement.
Je me levai, allai jusqu’à la fenêtre. Plusieurs mètres me séparaient du sol, bien trop pour que je puisse sauter. Restait la porte… Non, je ne pouvais pas partir comme ça, si jamais il était déjà loin, il me faudrait une monture pour le rattraper… Je passai une main dans mes cheveux, cherchant à me calmer. Ce fut à ce moment là que la porte s’ouvrit, laissant entrer ma mère et deux anciennes de la tribu. Malgré ma colère, mon indignation d’avoir été traité comme un enfant, je m’assis à leur demande, face à elles trois.
“Ganondorf. Tu devrais savoir que faire pénétrer un étranger dans notre forteresse, un homme qui plus est, est un crime grave.”, commença ma mère. “Il semble que vous n’ayez pas encore parfaitement intégré les lois gerudo, Prince. Les mois qui vous séparent de votre couronnement seront donc dédiés à leur revue complète… - Et vous ne sortirez plus de la forteresse, d’ici à la cérémonie.”
Je dus pâlir, car cela m’empêchait de galoper pour retrouver Khin.. Je savais que je n’avais pas le droit de quitter ainsi le désert, aucun enfant gerudo n’avait ce droit, mais… Mais j’aurais pu le retrouver entretemps…
“As-tu compris, Ganondorf ?”
Je ne pouvais pas, de toute façon, dire “non”, ou encore que je voulais retrouver Khinjar, sans créer de problèmes à celui-ci… Je hochai la tête, avant de murmurer un “oui” du bout des lèvres. Oui, j’avais parfaitement bien compris… J’étais aussi parfaitement décidé, à présent. Si elles ne pouvaient pas comprendre que je voulais voir Khin, que je pouvais me satisfaire d’une semaine par an, mais que je n’imaginais pas ne jamais le revoir… Alors elles ne me comprenaient pas. Et après tout, elles se débrouillaient très bien sans roi, pourquoi auraient-elles eues besoin de moi ? Ma mère me posa une main sur l’épaule et murmura un “c’est bien” qui ne me plut pas, et je fus seul, à nouveau…
Je me laissai aller sur le lit, essayant de faire le point. Mais tout me ramenait à Khin… Sa manière d’être, ses yeux, ses cheveux blonds, son rire, sa peau… lui. Nous nous débrouillerions, après tout lui était adulte, et… On pourrait certainement cacher mon âge, j’étais plutôt grand… Je refusais de le laisser partir ainsi, quand bien même cette réaction était puérile. Non… Ca n’était pas puéril. Parce que je sentais, au fond de moi, que si je ne le retrouvais pas… Je le regretterais toute ma vie. Quelque chose, dans ma poitrine, me faisait souffrir à chaque fois que je pensais à lui… Et c’était calmer cette douleur en m’arrachant le coeur ou en le retrouvant, lui.
Alors, lorsque la nuit fut tombée, je me levai, parfaitement décidé. Je me glissai furtivement jusqu’aux écuries, trouvant facilement ma monture sombre. Je lui caressai l’encolure pour l’enjoindre à se taire, resserrai ma cape autour de moi. Je partais sans rien, prêt à tout recommencer avec Khinjar. Oh, j’avais bien mes quelques bijoux usuels sur moi, mais je ne songeais pas un instant avoir à les vendre. Et j’avais aussi mon long poignard, à la taille. Après avoir sellé ma monture, je soupirai. Je ne pouvais pas passer silencieusement les portes, car elles étaient gardées. Mais je n’allais pas partir sans cheval, non plus, alors… Alors je fis partir mon destrier au galop, me baissant sur son cou pour l’encourager à aller plus vite.
J’avais parfaitement confiance en moi pour distancer, le temps qu’elles se lancent à ma poursuite, les gardes gerudo. J’entendis le sifflet retentir derrière moi, me crispai. Mon coeur battait à tout rompre, mais… je devais y arriver ! Je devais passer dans la plaine, et ensuite… ensuite… je retrouverais Khin. Il avait son campement proche, j’en étais certain. D’ici le lendemain matin… Un sourire étira mes lèvres lorsque je vis l’entrée de la vallée. Quand bien même je n’avais jamais passé ce pont, je n’avais pas peur, dans l’état actuel des choses. Je voulais juste...partir. J’y étais presque…
Il y eut soudain un sifflement aigu, qui fendit l’air, et mon cheval s’écroula, m’arrachant un cri de surprise et de douleur lorsque je roulai au sol. Je titubais en me relevant, attrapant mon coude démis dans ma main. J’avais mal… Mais je verrais ça plus tard. Je relevai la tête vers la plaine que je distinguais au loin, espérant vainement voir Khin, comme par magie, et qu’il puisse me venir en aide, mais une lance vint se placer sous ma gorge. J’écarquillai les yeux : menacé par… mon propre peuple ? Je me crispai. J’avais enfreint une loi supplémentaire, je le savais : interdiction de sortir ou chercher à sortir de la vallée, pour les “enfants”... Mais je n’en étais plus un ! Enfin… presque plus… C’était stupide !
Je foudroyai le garde qui me menaçai du regard, sans rien dire. Et je fis demi tour… Ce n’était qu’un contretemps. Je serais surveillé, un peu, et cela passerait. Alors.. Alors je pourrais rejoindre Khin… Je restai silencieux, sous la menace d’une lance, alors que les anciennes discutaient de moi à voix basse, le visage grave. Je restai silencieux, mais inquiet cependant, lorsque je remarquai qu’on ne me conduisait pas à ma chambre. Je frémis devant la… cellule, la peur marquant un instant mes traits. Et après avoir récupéré ma cape et mon poignard, le garde me laissa là. Je fus bientôt seul, frissonnant à cause de la température plus basse par rapport à ma chambre. J’étais incrédule qu’on m’enferme ainsi, mais je me laissai aller sur le banc suspendu par deux chaines, épuisé par mon échec et la journée qui venait de s’écouler… Je tenais mon coude, pour soulager la douleur, sans oser faire plus. Je n’allais jamais réussir à dormir, ainsi…
Je fus réveillé en sursaut, à l’aube vu la luminosité, les membres raidis par le froid et la mauvaise position dans laquelle je m’étais endormi. J’obéis lorsque les deux gardes m’intimèrent de les suivre, intimidé et effrayé, même si je refusais de le montrer. Je commençais à avoir faim, aussi… Je demandai finalement où nous allions lorsque nos pas nous menèrent dans le désert, mais je n’obtins pas de réponse… Jusqu’à voir apparaître la silhouette du temple de l’esprit. Je me souvins alors d’une légende qui racontait que c’était là que l’on réglait le cas des renégats… Je sentis ma gorge se serrer, mais je ravalai mes larmes. Ce n’était pas… Ce n’était pas un crime de vouloir être là où l’on était heureux !
Je m’accrochai à cette idée pour faire face au conseil des anciennes, frémissant lorsque je dépassai deux piquets plantés dans le sable. Je m’y voyais déjà attaché et abandonné jusqu’à ce que le désert ait fait son oeuvre. Mais je montrai un visage déterminé, du moins autant que je le pus, aux aînées de notre tribu.
“Ganondorf Dragmire, prince des gerudos, vous avez fait pénétrer un étranger au sein de la forteresse. Non content de braver les interdits, et malgré votre assignation à la forteresse, vous avez tenté, en pleine nuit, de sortir pour quitter la vallée. Pour.. le retrouver, supposons nous. - Oui.”, répondis-je, la voix blanche.
Je cherchai, sans le vouloir, de l’aide en m’accrochant au regard de ma mère. Mais seule son expression fermée me répondit, et mon ventre se serra. Je clignai des cils, refusant de pleurer, ou de baisser la tête.
“Il est temps que vous compreniez que votre statut de prince ne vous met pas au dessus des lois, Ganondorf. Attachez-le.”
La dernière partie ne s’adressait pas à moi, et les deux gardes me firent avancer vers les piquets, me faisant m’agenouiller dans le sable, le visage tourné vers le temple de l’esprit et le conseil. Je ne pus retenir un cri de douleur lorsqu’une des garde tira sur mon bras blessé pour m’attacher le poignet. Si elle se figea, hésitante, le geste d’une ancienne lui dit de continuer. Puis elles s’éloignèrent, et je relevai mon visage livide vers le conseil. Je ne voulais pas mourir… Si je mourrais, je ne pourrais pas retrouver Khin…
Le premier coup de fouet m’arracha un cri de surprise et de douleur, car je ne m’y attendais pas. Je me mordis la lèvre pour ne pas crier au second ni au troisième, puis il y eut une accalmie, alors qu’une ancienne reprenait la parole.
“Vous allez vous excuser d’avoir enfreint les lois de notre peuple, vos lois, et promettre sur votre honneur de gerudo et sur la Déesse des Sables, devant vous, que vous ne tenterez plus jamais de revoir Khinjar Meressin. Vous l’effacerez de votre esprit, et vivrez selon les traditions de votre peuple.”
Il n’y aurait eu que la première partie… J’aurais dit oui. Je me serais excusé, car j’avais enfreint les lois et je le savais. Mais… Promettre de ne jamais chercher à revoir Khin ? Je réussis à rassembler mon énergie, me redresser un peu, et je foudroyai l’ancienne qui avait parlé du regard.
“Jamais. Jamais je n’accepterai ! Vous ne me forcerez pas à oublier Khin !”, criai-je, avec colère.
L’ancienne eut un soupir, et le conseil rompit la formation qu’il avait prise. J’entendis clairement l’ordre qui fut donné, de continuer jusqu’à ce que j’aie changé d’avis… Et les coups commencèrent à pleuvoir, arrachant rapidement la tunique qui protégeait mes épaules. Si je fis un effort, au départ, pour ne pas crier de douleur, je craquai lorsque le sang, mon sang, se mit à maculer le sol…
Je m’éveillai dans mon lit, nauséeux et faible. Mon dos me faisait souffrir atrocement, et j’étais d’ailleurs couché sur le ventre. J’avais le visage tourné vers le mur, et je sentais que mon coude avait été bloqué. J’essayai de me redresser, mais une main m’en empêcha, se posant sur mon bras.
“Du calme, Ganondorf. - Qu’est-ce… Qu’est-ce qui s’est passé ?”
J’avais reconnu la voix de ma mère, et je l’entendis soupirer. Nous n’étions pas particulièrement proches, et certainement était-elle là… Non, je n’avais aucune idée du pourquoi. Je tournai la tête vers elle, et fus surpris qu’elle repousse avec douceur mes longues mèches rousses.
“Tu t’es évanoui, avant le terme de la punition…”
J’aurais dû être fier de moi, alors ? J’avais… tenu bon, je n’avais pas abandonné Khin… Et pourtant, je m’assis précautionneusement sur le lit, malgré son regard de reproche, pour tendre une main vers la carafe d’eau. Elle m’aida à boire, et je soupirai légèrement une fois que ce fut fait… mon soupir se transforma, finissant haché et pitoyable, sur la fin.
“Pourquoi? Pourquoi, mère ? Qu’ai-je fait de mal, à part… A part être amoureux de lui ? Pourquoi n’ai-je pas le droit d’être heureux, comme tout le monde ?”
J’éclatai en sanglot, alors que je ne le souhaitais pourtant pas, et frottai rageusement mes yeux pour faire cesser les larmes, sans succès. C’était injuste. Si une gerudo souhaitait s’installer avec un hylien, elle le pouvait, que ce soit pour un temps ou définitivement. Moi… je voulais juste le revoir… Je ne m’attendais pas à ce que Zallhya m’attire dans ses bras, avec une certaine douceur, pour me caresser les cheveux.
“Mais tu n’es pas comme tout le monde, Ganondorf… Tu es le futur roi… Tu ne peux pas te permettre d’abandonner ton peuple pour un seul homme…”
Je continuais à sangloter, m’accrochant à elle autant qu’à ses paroles, car malgré tout… j’avais besoin de comprendre…
J’étais à nouveau devant le conseil mais, cette fois, tout le peuple gerudo était là. C’était aujourd’hui, mon anniversaire. Cela marquait la fin des mois passés dans la forteresse à reprendre tout ce que j’avais appris depuis le début. C’était comme si le conseil avait décidé que, puisque je ne voulais pas renoncer à Khinjar, il fallait que je m’épuise à la tâche pour ne plus être capable de penser à lui. En un sens, ça avait marché : j’avais compris, certainement grâce aux longues discussion avec Koume et Kotate, quelle était ma place et mon rôle parmi mon futur peuple. Et… Je l’avais accepté.
Pourtant, alors que l’on passait le pendentif gerudo autour de mon cou, je ne me sentais pas fier, ou soulagé. Je ne pensais pas à la boucle d’oreille que j’avais contre le coeur, le plus discrètement possible, mais je la sentais. Alors... Je pus sourire, comme il se devait, et prendre mes fonctions. J’étais à présent Ganondorf Dragmire, roi des gerudos. Et ce soir… Ce soir, je pourrais poser la boucle, rasséréné. Gan n’existerait plus…
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mar 11 Nov - 12:28, édité 3 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Mer 29 Oct - 14:46 |
| Il n'était pas là Journal...
J'y ai cru, tu sais ? J'ai réellement cru que Khin serait là, à m'attendre à l'extérieur de la Vallée. Et pourtant, il n'était pas là. Pourquoi a-t-il quitté la caravane de ses parents ? Pourquoi ne m'a-t-il laissé aucune chance de le retrouver ?
Je réalise à présent que j'étais persuadé que nous nous reverrions comme avant. Que malgré tous les changements dans nos vies, nous garderions cette semaine pour nous, nos quelques jours ensemble...
Il faut aller de l'avant, journal... Je ne porterai plus la boucle de Khinjar.
- le texte:
Cela allait bientôt faire six mois que j’étais roi. Je n’avais pas réellement eu le temps de les voir passer car, si j’avais eu l’impression d’être tenu occupé avant le couronnement, ça ne s’était pas réellement calmé depuis… Les tâches étaient différentes, voilà tout.
Au bout de deux mois à peine, j’avais compris que je n’oublierais pas Khinjar ainsi. Malgré ce que j’avais cru, ce que j’avais espéré autant que craint, ranger sa boucle d’oreille et me dire qu’à présent c’était terminé n’avait eu aucun effet. Je ne pouvais, cependant, organiser un voyage pour aller le voir, parce qu’il m’aurait fallu 6 jours de voyage, aller-retour, pour pouvoir passer un peu de temps avec lui… Je n’allais pas m’absenter une semaine pour raisons personnelles. Et encore, ça, c’est si j’avais su avec exactitude où sa caravane était…
Je m’étais lancé dans la magie, dans l’espoir d’apprendre à ouvrir des portails, mais j’étais encore loin d’avoir le niveau suffisant, même si mes deux professeurs étaient particulièrement douées. Mais je n’avais pas le temps de consacrer autant d’heures que je l’aurais voulu, et… Sans savoir où j’allais, il m’était impossible d’ouvrir un portail, alors…
Je n’avais pas réellement réalisé que cela faisait presque un an que Khinjar avait été banni, mais lorsque l’on m’annonça que la caravane de sa famille était là, ne sentis mon coeur accélérer. Et pourtant, bien que je ne m’occupe pas des négociations, je dus rapidement me rendre à l’évidence : Khinjar n’était pas là. Il ne le serait plus jamais…
Je n’attendis pas la fin de la première journée pour annoncer que je partais, seul, pour sortir de la vallée… En seul baggage, j’avais sa boucle d’oreille, fièrement accrochée à mon hélix. C’était la première fois. Toute l’envie que j’avais eue de quitter la vallée, motivée par les récits de Khinjar, avait été étouffée par ce que j’avais vécu cette dernière année…
Pourtant, je ne cherchais pas à profiter du paysage, à l’air qui déjà changeait d’odeur, non… Je cherchais Khinjar. S’il voyageait avec ses parents, son campement devait être proche, que je puisse le retrouver…
La nuit était déjà tombée depuis longtemps lorsque j’arrêtai de chercher. Khinjar n’était pas là, je me devais me rendre à l’évidence. Il… n’avait pas jugé utile de venir, ou encore il n’avait pas souhaité me revoir…
Un instant, l’idée qu’il ait pu décider de quitter la caravane de ses parents, définitivement, m’effleura. Mais je n’avais pas envie de leur parler de leur fils, ni même d’aller voir à la capitale s’il y était…
Je me décidai alors à rentrer, fixant la crinière noire de ma monture qui devait être aussi fatiguée que moi. Pourtant, avant de repasser dans la vallée à proprement parler, je m’arrêtai et descendis de selle, retirant la boucle d’oreille qu’il m’avait offerte. Après tout, l’eau qui circulait ici passait aussi près de tous ces lieux que Khinjar avait visités, tous ces lieux où il ne m’emmènerait jamais…
Je tendis la main au dessus de l’eau, et ouvris la paume…
“NON !”
Concentrant ma magie, je figeai le bijou, le coeur battant, et le ramenai à moi. Je refermai précieusement mes mains dessus, expirant de soulagement. Finalement… Je remontai en selle, rentrai chez moi… Je n’avais rien à faire à l’extérieur de la vallée pour l’instant.
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| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Jeu 30 Oct - 11:25 |
| Adieu... Tu sais, journal, lorsque nous étions jeunes, Khin me racontait de nombreuses choses sur l'extérieur. En fait, il était un peu ma seule fenêtre, celle qui donnait des couleurs à mon monde de sable...
Il m'avait raconté une légende, sur deux arbres qui existaient non loin de la capitale d'Hyrule. Deux arbres d'espèces différentes, mais qui poussaient en entremêlant leurs troncs...
Ca me semblait bien, pour mettre la boite de Khin, et ma boucle d'oreille... Tant que je l'aurais gardée, après tout, je n'aurais pas su lui dire réellement adieu...
- le texte:
Le lendemain, nous allions partir pour mettre les Gorons sous mon joug. J’avais décidé de commencer par eux, les plus guerriers parmi ceux restant. Ils ne feraient pas le poids contre mon armée, c’était certain, et je ne m’inquiétais pas de cela. J’avais aussi parfaitement confiance en Soren pour tenir d’une main de fer la citadelle en mon absence : ce petit avait un potentiel qui ne demandait qu’à être exploité, après tout… Il tiendrait parfaitement cette nouvelle partie de mon royaume.
Et malgré tout cela, je sortais comme un voleur du palais, évitant les gardes qui étaient les miens. J’aurais pu me téléporter, mais j’avais besoin de marcher, tout simplement. Je marchais longtemps, sous les étoiles, jusqu’à trouver l’endroit que je cherchais : je ne l’avais jamais vu en vrai, mais je savais qu’il était là, et je connaissais la légende qui était autour…
Deux arbres, devenus magestueux avec le temps, avaient poussé l’un autour de l’autre, entrelacés… Bien sûr, avec mon nouveau règne, personne n’était là pour profiter du symbolisme fort des végétaux. Je gardai le silence et m’agenouillai devant les arbres, le plus proche possible des racines, pour commencer à creuser à mains nues. Il n’y avait pas besoin de faire un trou profond, ou large, après tout… Mais je creusai longtemps. Je voulais simplement éviter que quelqu’un d’autre le déterre d’un coup de pelle…
Lorsque je fus satisfait de mon travail, j’essuyai mes mains sur mon pantalon sans un remords. C’était stupide, mais je préférais avoir les mains propres pour saisir la boite en bois que j’avais emportée avec moi, qui était cachée contre mon coeur. Je l’ouvris, n’ayant pas besoin de plus que la lueur de la lune pour connaître parfaitement la mèche de cheveux qui était dedans.
Un sourire nostalgique étira mes lèvres alors que je décrochais de mon oreille la boucle que j’avais mise pour l’occasion, comme pour la charger un peu de moi. C’était stupide. Il avait très bien pu la laisser là, oublier de la jeter… Alors que de mon côté, je l’avais simplement cachée, pour arrêter de penser à lui. Au fond, je n’étais pas mieux que lui…
Je plaçai la boucle au milieu des cheveux, refermai la boite. Il était mort, alors… Cette fois-ci, je ne voulais plus avoir d’excuse pour m’accrocher encore vaguement à lui. De toute façon, il n’avait pas voulu me revoir, bien qu’il sache que j’étais là, alors pourquoi… Me sentais-je aussi nostalgique de lui ? Non. Je lui en voulais. Je lui en voulais de ne pas être venu me voir, d’être mort parce qu’il ne l’avait pas fait…
“Je t’aurais protégé, tu sais ? Tu m’en aurais certainement voulu, de t’empêcher de te battre avec tes collègues, mais… Tu ne serais pas mort…”
Je posai la boite au fond du trou que je lui avais creusé, mis la terre par dessus jusqu’à ce qu’on ne remarque presque rien. Après tout, la terre sous les racines était tassée, alors on ne remarquait pas un carré de terre un peu plus meuble… J’y posai la main, à plat, et mon fragment de Triforce brilla faiblement.
“Khin… J’aurais voulu te le dire de vive voix, à l’époque. J’étais… Vraiment amoureux de toi. Tu représentais tout pour moi… Et on a pas pu se le dire non plus, mais... Adieu. Repose en paix, mon ami...”
Je sentis une larme rouler sur ma joue et j’eus un sourire triste, avant de me relever. Plus rien ne me rattachait à mon passé, à présent...
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| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 10:16 |
| Délicieuses nouvelles Salut, journal.
Bon, tu n'es pas vraiment celui que j'utilisais avant, et je me demande vaguement dans quel état serait mon ancien, si ses pages sont redevenues blanches ou non, car après tout rien n'a réellement replacé les 7 ans d'emprisonnement pour moi. Mais... en ta qualité de "nouveau journal", je dois te l'annoncer : Surprise, je suis de retour ! Enfin... Presque. Pas à Hyrule, mais à Celestia...
Enfin, je ne pensais pas reprendre l'écriture d'un journal, je dois bien te l'avouer. Mais quelque chose m'a décidé... Soren. Il est venu, a réussi à ouvrir un portail jusqu'à moi pour arriver, blessé... Ce fut un réel plaisir de le voir : oh, bien sûr, au départ j'ai eu peur que ce soit un piège, mais... Non, c'était bien lui.
Je n'aurais pas pensé être aussi... content de le retrouver. Mais sa fidélité absolue, sa révérence pour moi, m'ont largement donné envie de profiter de lui... Et vu ses cris, je n'ai pas été le seul à profiter. Enfin bon, l'important c'est que ça n'aie rien changé entre nous, n'est-ce pas ? Ca m'aurait embêté qu'il devienne collant à cause de ça...
le RP
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| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 18:03 |
| Libéré, délivré ! Tu sais quoi, tu sais quoi ? Je suis libre ! Pour de vrai, enfin !
Bon, j'ai un peu couru partout dans la plaine - de nuit, pour qu'on me repère pas - et je me suis roulé dans le désert en plein soleil... Ca fait monstrueusement du bien !
Et la neige - bon, tu sais que je n'aime pas le froid - et la baignade à poil dans le lac Hylia... Bref, j'ai eu beau avoir l'air sérieux, et tout, devant Soren, Aël et Enyx... Je suis trop content ! Et bientôt, le désert. Parce que je veux dormir dans mon lit à moi, et manger des pâtisseries gerudo ! Oh, et l'alcool de cactus aussi ! Tu sais que j'adore !
Ah, je suis tellement excité que j'arrive pas à dormir ! Je retourne nager un peu dans le lac Hylia et je m'endors, sinon je vais avoir le teint vert, demain !
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:37, édité 4 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 18:28 |
| Un allié de plus Salut journal !
Tu ne devineras jamais sur qui je suis tombé ! Bon, certes, demander à un morceau de papier de deviner... Koume et Kotate te diraient que oui, c'est possible, mais pas avec un simple journal. oh, je sais, tu n'es pas un "simple journal", tu es mon journal... mais nous nous égarons.
Bref, je faisais quelques tests et, j'ai réussi ! j'ai réussi à invoquer l'autre personnalité d'Enyx. Parce que le petit esprit pleurnichard, très peu pour moi. Mais Xynë, lui... (D'ailleurs, c'est moi qui ai trouvé son nom : il se foutait de moi à cause de Dark Link, mais d'abord, Dark Link c'était Elyon, à la base...) Nous sommes arrivés à un accord : il m'aide, sans que j'aie à le forcer à m'obéir, et en contrepartie lorsque j'aurais la Triforce... Je le séparerai de son double... En attendant, je suis persuadé qu'avoir Enyx sous mes ordres et Xynë comme allié, ce sera vraiment profitable... Pas mal comme coup, hein ?
le RP (retranscription d'un RP skype)
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:38, édité 5 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 18:33 |
| Et ce n'est plus Elyon... Parfois, j'oublie que j'ai réussi de nombreuses choses pour ne voir plus que mes échecs... Enfin,avec Elyon, c'est toujours compliqué. Enfin, "Dark Link"... J'avais bu, quand je l'ai appelé comme ça ? Ouais, ça m'avait dépité qu'il oublie tout... J'avais un certain attachement pour lui, et à présent... Il semble tellement incertain, il... je ne sais plus trop comment le voir, ou agir avec lui, tu sais ?
Parce qu'il n'est pas assez fort pour vaincre Link, et je ne vais pas... le poser dans un coin pour qu'il ne serve plus à rien...Je ne sais réellement pas quoi faire avec lui, tu sais...
le RP partie 1 et partie 2
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:39, édité 4 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 18:44 |
| Ca, c'est quelqu'un qu'on pourrait appeler un imbécile heureux... Journal, je suis perplexe.
Nous sommes allés, Soren et moi, reposer le pendentif Gerudo à sa place... Il y en aura besoin pour mon couronnement, après tout. Mais j'ai voulu vérifier quelques trucs, au Colosse de Sable, et... nous sommes tombés sur un type bizarre.
Ca m'a amusé, parce qu'il ne m'a pas reconnu, et nous avons fait un bout de chemin ensemble, parce que Soren s'était fait voler le pendentif par des monstres... Et que ça m'amusait de voir quelqu'un aussi à l'ouest. Mais quand même : un colosse de deux mètres, roux, et il n'a pas fait le rapprochement ?
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:39, édité 4 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 18:45 |
| Trahison... Je crois que je me suis cassé un os, un carpe, à force de frapper le sol du temple du temps. La trahison de Soren ne passe toujours pas, je n'arrive pas à digérer. Pourquoi lui ?
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:41, édité 3 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 18:54 |
| Ca ira mieux demain... Salut...
Décidément, ça ne passe pas... Demain, je reprend la vallée. Au moins, ça me donnera d'autres choses à penser...
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:42, édité 3 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Ven 31 Oct - 19:04 |
| A moi !
Je ne pensais pas te retrouver ici, toi !
C'est d'ailleurs assez bizarre, que mes anciens écrits soient toujours là... A l'occasion, je demanderai à Koume et Kotate quel genre de livre tu es, exactement. Enfin, j'ai laissé des pages blanches pour recopier ce que j'ai noté sur l'autre journal... Toi, toi tu es unique. Et tu m'attendais dans ma chambre...
Donc, puisque je t'ai récupéré, tu sais aussi que j'ai récupéré le désert. J'ai déclenché une Ordalie contre Nabooru, et elle a bien sûr accepté... Nous n'avons pas pu nous battre tout de suite, mais j'ai gagné, c'était une évidence, et à présent... La vallée est à nouveau à moi, comme il se doit. Ma vallée, mon peuple, et bientôt... mon univers.
Par contre, je vais devoir faire attention : des gérudos m'ont attaqué, moi, en pleine nuit ! Sans Soren, vu que j'avais déjà les bracelets inhibiteurs, j'aurais été... Sacrément dans la merde. Mais il est arrivé... Et il m'a sauvé. C'est assez étrange de l'avoir à nouveau à mes côtés, après ce qui s'est passé... Il dort, actuellement. Il m'a proposé d'espionner Kee-Mey, et... ça sera un test.
J'ai retrouvé une vieille boucle d'oreille, aussi. Elle est à mon oreille, à présent, et... Elle me fait un peu penser à Khinjar... Mais c'est stupide : il est mort, après tout.
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:43, édité 3 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Jeu 6 Nov - 15:52 |
| La bataille des longs nez Salut journal,
Bon, ça a été moins houleux que je ne le pensais, mais j'ai vu Nabooru ! On a pu faire quelques mises aux points, mais je ne sais trop quoi penser de cette entrevue. Elle semble espérer que je ne cherche pas la Triforce... Pourtant, celle-ci m'appartient de droit !
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Dim 20 Déc - 13:45, édité 4 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Jeu 6 Nov - 16:07 |
| Il faisait même des petits bruits ! Cher journal,
J'ai eu une soirée particulièrement amusante, avec le jouet que m'a offert Aël ! Il faudra que je pense à le remercier : Ayshell est délicieux, tout simplement. J'ai pu lui faire baiser mes bottes, je me demande ce que je lui ferai la prochaine fois ? C'est mesquin, mais... Les petits princes comme ça, je ne supporte pas... J'aime le voir ramper à mes pieds.
Puis, quand je l'ai à moitié embrassé, pour le mordre et lui laisser une marque (ne le dis pas à Soren, il serait jaloux. Heureusement, tu ne parles pas et... Il ne risque pas de fouiller mes affaires ! Je ne veux pas qu'on te lise, moi !!) je eu l'impression.. Qu'il était troublé ? Tu penses que si je propose à Zelda une alliance où je mets Ayshell dans mon harem (oui, je sais, je n'ai pas de harem, mais je pourrais en commencer un, justement), elle accepte ?
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:35, édité 3 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Lun 10 Nov - 15:06 |
| Trop choupinette ! Tu ne croiras jamais ça : Soren, une fois qu'on lui met une fausse poitrine, ça devient une fille.
J'avais demandé aux Twinrova s'il existait un sortilège temporaire pour changer le sexe des gens, mais avec la barrière autour du palais de Zelda, ça me semblait risqué. Alors j'ai préféré lui imposer de se déguiser pour m'accompagner, car son visage est connu... Moralité : IL EST TROP CHOU ! Le genre de p'tit morceau sur lequel je cracherai pas s'il tombait dans mon lit... Bon, il est un peu grand, quand même, mais c'est accessoire, ça, parce qu'à côté de moi tout le monde fait petit...
Puis les couettes, c'est quand même super mignon, sur lui. Je me demande si je pourrais lui demander d'en porter plus souvent ? Je suis sûr que "ça me fait plaisir" serait un argument suffisant pour qu'il me dise oui...
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:31, édité 2 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Sam 27 Déc - 21:46 |
| Niap niap la lèvre ! Cher journal,
Je rentre de voir Ayshell, pour régler quelques soucis pour ma visite officielle... Décidément, j'aime le mettre à une place qui ne lui semble pas naturelle, j'adore jouer avec... Puis il est plutôt mignon, alors pourquoi me priver ? Tu aurais dû entendre son argumentaire pour que je ne lui marque pas la lèvre... mais, pour lui, il faut quelque chose de visible et honteux, sinon ce n'est pas drôle. Bon, je suppose qu'encore quelques morsures et je n'aurais plus d'excuse pour l'embrasser... Bah, ça n'a pas l'air de le gêner, de se faire embrasser et dominer ainsi par un homme...
Ah, j'espère bien pouvoir m'amuser avec lui pendant la visite officielle, un peu... Juste pour l'embêter...
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:29, édité 2 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Sam 27 Déc - 22:17 |
| Huuueee, Dada !! Cher journal.
J'ai encore passé la journée avec Dark Link. Il a toujours cette même fierté qu'avait Elyon, quand il réussit quelque chose. Même si c'est gamin, ou facile...
En tout cas, je lui ai offert une jument. Pas un étalon, parce que c'est trop violent, mais une jolie jument toute calme. Puis, ça fera comme le héros, comme ça. Une jupette et une jument...
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:28, édité 2 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Sam 27 Déc - 22:22 |
| Pourquoi lui ?
Pourquoi journal, pourquoi fallait-il que je retombe sur lui, entre tous ?
Il a changé, tellement changé, et pourtant... Pourtant, un instant, j'ai eu l'impression d'être à nouveau gamin, à avoir envie de m'accrocher à lui, ou adolescent... J'étais amoureux de lui, à l'époque...
Je devrais être content, pourtant. Content de l'avoir revu, de savoir qu'il est vivant, plutôt qu'il soit resté mort... Mais... J'aurais préféré le savoir sans le croiser. Sans éprouver de crainte pour lui, lorsqu'il s'est fait attaquer...
Et je fais quoi, moi, maintenant ? As-tu une réponse pour moi ? Parce que de mon côté... Je ne sais plus. Je l'ai blessé, je l'ai repoussé, et je n'en avais pourtant pas vraiment envie... Je pensais avoir fait mon deuil de lui, je pensais l'avoir oublié, et en fait, pas du tout... Un instant, j'ai pensé à lui demander s'il avait toujours ma mèche de cheveux... Mais je ne suis pas certain d'apprécier d'entendre "non", et la signification d'un "oui"... Ca aurait été trop lourd, dans un sens. Savoir qu'il n'avait pas fait de trait sur notre passé...
Parce que moi, j'y ai réussi, peut-être ? Oui, tu as le droit de me poser la question. Il suffit que je me rappelle que depuis que je suis tombé dessus je ne quitte plus sa boucle d'oreille pour me dire que tout n'est pas parfaitement digéré... Et ça va recommencer, encore... On attaquera, il sera là pour défendre la reine, et...
Non. Non, il ne mourra pas cette fois. Je ne supporterais pas de le perdre une troisième fois...
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:24, édité 3 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Mar 13 Jan - 21:41 |
| Rien n'est meilleur que troller une reine Salut à toi, vieille peau !
Je viens de tester quelque chose d'assez magique : troller Zelda, en arrivant tout sucre tout miel et en la regardant stresser à mort parce qu'on sait très bien tous les deux que je veux son fragment de Triforce.
Bon, quelques détails ont entaché mon séjour. Un détail blond aux yeux verts et aux oreilles démesurées. Mais il n'était pas là, heureusement... Puis j'ai pu faire du pied à Ayshell pendant le repas, c'était bien, ça, aussi.
En gros, on a décidé de se battre entre élus et pas entre souverains, c'est bien, non ? Et... Non, ça n'a rien à voir avec Khin. Khinjar. Fichue encre, je peux même pas rattraper ce que j'ai écrit !
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:21, édité 1 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Sam 17 Jan - 1:16 |
| Je suis peut-être trop grand pour me cacher derrière une fougère... Cher journal.
Je suppose que j'ai beaucoup de chance. Je me suis fait repérer, en sortant de chez Ayshell. Mais heureusement, c'était Khinjar... j'ai bien cru que j'allais le tuer sans l'avoir reconnu. Heureusement, au dernier moment...
Je m'en serais voulu, sinon. Vraiment. On a discuté, cette fois... Et on a convenu de se retrouver de temps en temps. Je sais que je ne devrais pas, pourtant, mais.. Comment résister à sa bouille ? Puis, il a accepté que nous ne parlions pas du passé, alors ça ira. Il faudrait juste que j'arrive à l'appeler Khinjar, mais... A chaque fois, ma langue ripe.
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:20, édité 1 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Sam 17 Jan - 1:33 |
| J'aime pas la neige Journal.
A l'heure où j'écris ces lignes, je suis les pieds dans une bassine d'eau chaude, un grog à la main et une fourrure sur les épaules.
Tout d'abord, c'était pas vraiment ma faute. Pour de vrai. Je pensais juste pouvoir résister un peu mieux que ça, aux blessures et au froid. Mais j'avais besoin d'ingrédients et, vu l'efficacité de Soren la dernière fois qu'il était allé là bas, j'ai préféré m'en occuper moi. Finalement, c'est un peu revenu au même, vu mes plaies et mon état..
Mais ce n'est pas ça le soucis. En fait, j'étais en train de me reprendre dans une grotte, parce qu'en plus il y a eu une tempête, quand Khinjar est arrivé. Là, comme ça, comme une fleur... n'empêche qu'il m'a bien aidé, et que je lui en suis reconnaissant... Mais on a parlé. Un peu trop. On a parlé du passé, et ça m'a chamboulé...
On a parlé du passé, j'ai failli lui avouer qu'il était mort une fois, déjà, et que ça m'avait marqué, parce qu'il se demandait ce qu'il avait fait, s'il avait trahis...
On a parlé du passé, et je me suis retrouvé des années en arrière, à discuter dans ses bras... Je l'ai embrassé.
J'aurais pas dû, je le sais bien, mais je l'ai quand même fait... C'était tellement bon ! Et j'ai regretté, immédiatement... j'étais allé trop loin.
Alors j'ai fui.. Je lui ai dit qu'on se reverrait, et je sais bien que je ne lui enverrai plus d'oiseau... mais je refuse qu'il ait à choisir entre Zelda et moi... Je refuse de subir à nouveau un choix qu'il a déjà fait, il y a 14 ans de cela...
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:17, édité 1 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Sam 17 Jan - 1:34 |
| Ooh la grosse bêbête ! Cher journal,
A mes pieds se tient à présent Ad'wilian, une grosse chose pleine de chitine qui gronde bizarrement.
Ce n'était pas ce que je voulais. Dans l'absolu, les ingrédients que je suis allé cherché dans les pics blancs, c'était pour séparer Link et Dark Link. Pas la trame de la réalité...
Bref, au lieu de séparer les deux, j'ai un peu ouvert une petite brèche de rien du tout, vers une dimension infernale. Ca aurait pu être carrément dangereux, vu le monstre qui est sorti de là, le temps que je recouse la réalité - si, vraiment, j'ai utilisé un sort avec un pic et un fil de soie pour m'en sortir. Mais bon, j'ai pas réussi à renvoyer le truc, donc... Je l'ai gardé.
Et dompté, ça a été un peu plus dur. J'ai appris que c'était une femelle parce qu'elle a creusé une sorte de trou, en bas d'un mur, et y a déposé des oeufs. Elle ne sait pas que c'est moi qui les ai pris. Mais en attendant, elle a fini par comprendre que j'étais le plus fort, et elle m'obéit... Elle répond même à son nom, pour dire...
Ad'wilian- Texte à venir:
Le texte
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:17, édité 1 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Mer 15 Avr - 17:15 |
| Bongo Bongo, un ami bien pratique Cher journal, j'aime jouer avec Soren.
Lui faire croire que je suis en colère, par exemple, alors que j'ai fait quelque chose de relativement normal, comme lui sauver le cul d'Impa.
Mais bon, quelle idée, aussi, de s'attarder et se faire choper par la Sheikah psychopathe...
le RP
Dernière édition par Ganondorf Dragmire le Mer 15 Avr - 17:16, édité 1 fois |
| | Invité Invité | Sujet: Re: Journal de l'Elu de Din Mer 15 Avr - 17:16 |
| C'est un truc d'ado, ça, pourtant... La honte.
Journal, je me suis tapé la honte de ma vie. Tu sais, j'ai l'habitude de dormir avec Soren, à présent. C'est en tout bien tout honneur, il me sert juste de peluche, et moi, j'évite qu'il soit trop malheureux de la perte de ma marque et son poste.
Mais cette nuit... J'ai eu un rêve carrément déplacé. Avec Khinjar. J'avais déjà rêvé de lui, plus jeune. J'avais même fantasmé sur son corps et notre seule nuit ensemble, pour tout t'avouer. Et il m'était déjà arrivé de penser à lui en besognant une gerudo...
Cependant, là, j'avais Soren dans les bras. Et quand je me suis réveillé, outre le fait que je bandais sévère contre lui, j'avais réussi à l'exciter... Bref... La honte.
- Texte - écrit par Soren:
Soren poussa un léger soupir dans son sommeil en sentant bouger Ganondorf, se retournant pour se blottir un peu plus contre lui. Le fait de se faire attraper un peu plus nettement commença par contre à le réveiller, et il finit par ouvrir les yeux, clignant quelques fois des paupières pour chasser les derniers restes de sommeil et comprendre ce qui l’avait réveillé exactement.
Il releva le regard vers le Gerudo, songeant instinctivement que son maître l’avait tiré du sommeil parce qu’il avait besoin de lui. Mais celui-ci dormait encore, et ce ne fut que lorsqu’il le serra de nouveau contre lui que le Sheikah put deviner ce qui s’était passé. Au début, lui servir ainsi de peluche lui avait fait étrange, et il avait eu besoin de temps pour réussir à se convaincre que ce n’était que cela. Ce n’était pas pour le surveiller non plus, du moins n’en avait-il pas eu l’impression.
Profitant que son maître soit endormi, il passa un moment à l’admirer, sans bouger pour ne pas le déranger. Un léger sourire dansait sur ses lèvres, jusqu’à ce que l’homme pousse un petit geignement. Soren se pétrifia et détourna le regard, affreusement gêné à l’idée de se faire surprendre à l’admirer. Mais l’autre dormait toujours, et il le réalisa au bout de quelques secondes, s’autorisant donc à se détendre. Même si se dire que Ganondorf couinait dans son sommeil était plus que perturbant pour lui…
Essayant de chasser cette idée de son esprit, il s’installa de nouveau contre lui, fermant les yeux dans l’idée de se rendormir un peu. Et sans doute se serait-il effectivement rendormi si le colosse n’avait pas soupiré et amené l’une de ses mains sur ses fesses, le faisant se figer et soulever les paupières pour le regarder, perplexe. Non pas que l’idée lui déplaise dans l’absolu, mais depuis le temps qu’ils dormaient dans le même lit, l’un contre l’autre, sans que son maître ne fasse rien, il en avait conclu qu’il ne l’intéressait pas - ou qu’il ne l’intéressait plus, depuis qu’il avait perdu sa confiance.
Mais il ne s’attendait absolument pas à tomber à nouveau sur le visage endormi de son maître. Stupéfait, il cligna des yeux en le regardant, ne sachant, pour une fois, pas du tout comment il devait réagir face à cela. Ni au fait que l’homme le serra contre lui avec un petit soupir ensommeillé, et se frotta contre lui, lui arrachant un petit couinement et amenant une légère teinte de rouge sur ses joues. Et aucun doute sur le fait que l’autre soit encore endormi. De toute manière, il ne voyait pas pourquoi, s’il avait envie de lui, il se serait embarrassé de pareils subterfuges, au lieu de le lui faire comprendre beaucoup plus directement.
Devait-il le réveiller… ? Sans doute l’aurait-il fait, pour se sortir de cette situation gênante, s’il n’y avait pas eu autre chose, de plus gênant encore. Le fait que les mains et le corps du Gerudo, qui se frottait contre lui, l’avaient déjà bien excité. Rien que l’idée de réveiller le Seigneur du Malin pour lui dire qu’il faisait un rêve érotique ne le mettait pas à l’aise, mais enchaîner en lui expliquant que du coup, il avait lui-même une érection ?
Un gémissement entre envie et frustration lui échappa alors que le dormeur le tripotait sans gêne - comment aurait-il pu être gêné alors qu’il dormait, en même temps ? - son bassin collé contre le sien. Frissonnant, il se serra contre lui, hésitant encore un moment avant de se décider à glisser une main sur le torse musclé du colosse, à mi-chemin entre la caresse et le massage. Son geste fit gémir Ganondorf, qui profita du fait de le tenir pour le renverser sur le dos, lui arrachant un couinement d’envie, et se réveilla en même temps.
Leurs regards se croisèrent, et ils restèrent figés quelques secondes, sans détourner les yeux. Soren avait les joues rouges, et la respiration haletante d’excitation, mais il n’osa pas faire le moindre geste, affreusement gêné et craignant - certainement de manière irrationnelle, puisqu’il n’avait pas fait grand chose - que l’homme ne lui en veuille de la situation. C’était déjà gênant de se réveiller au milieu d’un rêve érotique, alors en présence de quelqu’un qu’il venait de renverser sur le lit… Car le Sheikah ne se faisait aucune illusion, ce n’était certainement pas de lui que son maître venait de rêver.
Mais il ne s’attendait absolument pas à voir Ganondorf rougir. La situation s’y prêtait, certes, et c’était logique, dans un sens, mais… Même en l’ayant sous les yeux, il n’arrivait pas vraiment à y croire, en fait. Stupéfait, il ne bougea pas, ne réagit pas, jusqu’à ce que le Gerudo se redresse, cherchant visiblement à s’écarter de lui.
Il tressaillit et tendit vivement le bras, refermant sa main sur le poignet de l’homme avant qu’il n’ait pu se lever. Il se mordit légèrement les lèvres, tirant doucement sur son bras pour lui demander de revenir. Il n’avait pas réussi à cesser de rougir, et sa respiration était encore hachée alors qu’il relevait le regard vers son maître pour lui murmurer doucement :
“Mon Seigneur… Ne me laissez pas comme ça… Je… J’ai terriblement envie de vous…”
Il soutint son regard quelques secondes, frissonnant, avant que Ganondorf ne revienne sur lui pour l’embrasser avec envie. Un gémissement s’échappa de ses lèvres alors qu’il passait ses bras autour de son cou en se pressant contre lui, et le peu de vêtements qu’ils portaient termina rapidement au pied du lit.
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